lundi 30 juillet 2007

Serbian townships


Slow life of crazy old villagers. Suspicious but so generous with foreigneirs. Hard to refuse when they offer you a beer, even if it is to ask you so many questions, as if you were a spy....

samedi 28 juillet 2007

serbian countryside


The old man who has here his habits (drinking liqueur) but that I can Hardly sketch.




I was passing by in many little tiny villages, with great people. I don't have too much time for the internet, maybe later. I think I will rest a bit at my new friend Myriana, to help he with her goat and fruit trees, she is a former chemist, but by now she is retired for 5 years in her mountain
to cure from cancer.



On the left, the croatian captain.

mardi 24 juillet 2007

Beograd


"Ne damo Kosovo", we won't give Kosovo... Is the most written graffiti in Belgrade








Stealing portraits from the Photographer "vitrine"






I just arrived there ! I succesfully hitch-hiked from the border, with a guy delivering medics in pharmacies of this part of the country. So I made a quick visit of Loznica, Shabats, and Brenovitsa before Beograd.
I could swim and wash myself (at last) in the Drina, at the border. A bit dirty, but I didn't care. The police made me a joke, i will never swim again in a borderian river...

Strong Bosnia








Tous ces impacts non bouches, ces maisons - je devrais ecrire ruines - a vendre parce au'elles appartiennent (par exemple, l'inverse etant aussi vrai) a un serbe dans ce village vraiment bosniaque, douze ans de paix n'effacent pas quatre ans de guerre. A sarajevo, ils tentaient d'effacer davantage. Moins de ruins. Des trous d'obus cimentes, des taches d'enduit pour boucher les impacts de balle.

Meme quand on marche, les barrieres de route en metal, aux sorties des villes, sont trouees par des balles de gros calibre. Avaient-ils autant de munitions ? De ma vie, j'ai vu mon stock de trous de balles...

On mange pourtant tellement bien ici ! Du mouton a la broche, des borek, des cevap... Et puis ces musulmans qui ont la bonne idee de fournir une fontaine a l'exterieur de chaque petite mosquee (une ville bosniaque musulmane en contient proportionellement davantage que d'eglises dans une ville chretienne de la meme taille)




Jablanica

Petit Bled au bord d'un lac, entre Mostar et Sarajevo, apres inquantifiables tunnels et ponts. Montagnes et eau vive. Mon petit paradis.
Au bord de l'eau, ambiance 'chat noir chat blanc'. Des bicoques a la waneugaine flottantes, ou a moitie sur l'eau, ou au bord. des petites iles avec un parasol, une chaise et trois cannes a peche. Mais sans pecheur. Des plages privees, avec des cabanes a louer.


Un bord de plage plus amenage, avec arbres, balancoires rouilles, murets inutiles, bateaux-terrasses, escaliers et surtout une foules de jeunes locaux qui se cherchent, filles d'un cotes, garcons de l'autre. Touchant. Malgre le mauvais gout, malgre l'ennui. Purtant ils ne sortent jamais de Bosnie, je les comprends. Je me sens bien ici, e regarder les gamins se baigner, faire des derapages a velo sur la plage de gravier, et les mamans ramener leurs gosses alors que s'embrassent les amoureux au son de la bouee qui eclabousse dans l'eau.





'Un endroit propice a l'amour et a la meditation' ecrivait Nicolas Bouvier. Tiens, j'ai zappe la guerre, je comprends maintenant cette apparente indifference a ses traces.

Moi qui commencais a me sentir bien seul, me voila entoure de toute la jeunesse locale.



Finalement j'ai bien fait de remplir ce carnet avec quelques croquis, il devient mon petit sesame. Une carte d'identite, une vraie. MERCI ISABELLE, c'est le carnet qe tu m'as offert. Puis les jeunes aprecient, meme si je me surprends assez classique, assez premier degre dans mon dessin.

Des gamins survoltes et culottes, limites gitans, me tournent autour. Me harcelent de questions. Passer de 'star' a bete de cirque n'est pas des plus agreable. "t'as de l'argent ?" " tu dors ou ?" Je pense a Bregovic et sa chanson : "Money Money Money Money Money Moniiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"

Je me fais remplir mon verre de biere, les gamines raffolent de moi mais ne restent pas a cause des garcons qui se moquent d'elles en pensant que ca va leur plaire, puis des moins junes viennent, commencent a conspirer...

L'un deux veut absolument boire avec moi, mais surtout m'amener avec lui. Je finis par le suivre jusqu'a son pote qui qttend dans sa voiture. Quelques gamins devenus fideles parce que je leur ai repondu une ou deux fois suivent. Le type dans sa voiture ne me plait pas, semble faux, malgre son anglais basique. Je prefere essayer de me faire comprendre par celui qui m'a amene ici, qui me semble plus interessant, plus fou. Le polonais marchotte, on se comprenotte. Je parle de mon Voyage, de l'iran on derive a l'irak, la guerre, Ben Laden, ils se marrent.



Son pote s'impatient, il insiste pour qu'on aille chez lui. Ca me plait d'autant moins qu'il insinue qu'on ira aux putes, ou du moins qu'il y aura des filles faciles. Le temps de lui faire comprendre que je n'ai pas la tete aux filles, il prend mon sac et le fout dans sa voiture. Je n'ai pas d'argent, je lui repete. Tout ce que je veux c'est parler et boire avec ton ami. Re-5minutes pour lui faire comprendre et puis, a Dieu va, on s'embarque dans la voiture. Je le sens mal, mais curieux, je me dis why not.

Il roule super vite, dangereusement. Va sur la file de gauche, fait clignoter ses phares, monte le son, le coupe.
Ah oui, tu veux m'impressioner ? Je suis deja monte avec des conducteurs plus malades aue toi, et je sens que tu tiens a ta peau, je reste calme, je danse sur la musique. Deja, il a percute son retro.

Puis le bourre derriere (mon 'ami') me verse de la bierre sur l'epaule, merde je vais devoir faire une lessive. Je le soupconne d'avoir fait expres, et evidemment il ne veut plus me donner de biere. Le conducteur n'a pas bu, c'est deja ca, mais il y va de sa question attendue, gros malin qu'il est "Do you have 5 marks for benzina ?". Je suis quand meme decu " No, I told you befor, I don't have money. You told me it's ok. If you just want money, you just stop, and I leave, I don't care"

Je finis par me faire comprendre, recupere mon sac et sors. Dommage qu'il faille se mefier des invitations, mais c'eut pu etre pire.

En plus il m'a recule ce con.

Je marche, regarde sous le pont> Non, pas moyen de dormir ici. Je marche pluuuus longtemps et trouve une maison en chantier. Aaaaah, un beau beton lisse, je m'endors vite. Au reveil, l'ouvrier me voit mais ne dit rien.

Sarajevo

15 km a pied sous le cagnard pour rejoindre la ville. On m'a depose trop pres et trop loin pour que le stop marche. J'ai pas trop envie de rester ici. Ville avec un centre pour touristes, sans (beaucoup de)touristes, ca fait bizarre, ces cartyes postales et ces drapeaux qui flottent au vent pour rien, ca fait westernJe me promene, mange un burek aux epinards et un a la viande, le tout accompagne de yaourt pour meme pas 2 Euros.
Je me perds un peu, puis vais a la gare. Je prolonge mon billet de moitie sans problem et atterris a Doboj, partie serbe de la Bosnie. Je pourrai aller a Belgrade, mais je voudrais utiliser mes derniers KM (konvertible mark) ici.
Mais j'ai l'impression que je n'y arriverai pas... Malgre mon rituel du matin, aller boire un cafe, me soulager, et me laver les mains et le visage dans les toilettes du cafe.


Srpska Republika U Bosnii


Tiens, du Cyrillique. J'ai dormi a cote d'une meule de foin, pas mal marche (je marche au moins 15km par jour, et jusqu'a maintenant, nageais deux fois par jour). Refais du stop. Les trrajets sont de moins en moins bavard, je les comprends s'ils repetent, mais eux ne font pas d'efforts. Le popolsku devient inutile.

J'atteris a Tuzla. De nouveau des bosniaques. De nouveau je marche et en sortant de la ville me fais alpaguer par l'antiquaire/mecano du bord de la route, a l'ombre de son magasin/garage. Il me dit de venir m'assoir. Je comprends son bosniaque. On parle un bon moment, je montre mes dessins qu'il tient absolument a montrer aux gens passent a sa terrasse, dont un part en voiture me chercher deux delicieux cevapi (un pain turc avec des boulettes de viande), une biere, du coca, des gaufrettes au chocolat. Un roi. Ses ouvriers mecanos vont a la derniere ville avant la frontiere en fin d'apres midi, il me propose d'y aller car on a parle de mon voyage.

Il ya une fontaine a 100 metres, je vais y laver mes vetements, reviens les faire secher en restant a l'ombre, a ecrire et a siroter mon jus de cerise prepare par la mama, et offert par le brave fiston. Je suis de nouveau bien.

Bo sam, w nocy, czesto sie boje, a w tym samym rani bardzo samotny sie czulem. Codziennie mysle o tobie...

Pratique de se presenter comme etant polonais. Je ne ferai plus l'erreur, comme a Jablanica, de me dire francais. Et puis esperons que l'avenir rendra ce petit mensonge une belle verite...

Il est marrant l'antiquaire, a plaisanter sur ma barbe de belier, comme il dit, ou de m'appeler "mafia, bandita, cosa nostra" comme pour tous ceux envers lesquels il a une once de sympathie. On dirait qu'un bandit, pour les bosniaques, suscite l'admiration.

Est-ce aue je pourrai voyager seul pendant quatre ans, sans m'arreter ? En tout cas ce japonais rencontre dans le train de Sarajevo l'a fait. Il avait fait le chemin inverse, de la Chine a ici, en passant par le Turkmenistan, le kirghizstan, le Kazakhstan... Jusqu'ou pousserai-je ? Ca m'a donne envie.

Bjeljina

Je me faisd deposer par les ouvriers mecanos de mon dernier amidans cette ville a nouveau serbe, a 20 Km de la frontiere. Trajet silencieux. Ils ne font pas autant d'efforts aue mon antiquire, et ont l'air de me prendre pour un objet curieux, duquel il vaut mieux se moquer gentiment.

Je reve de trois peupliers (apres avoir lu Bouvier a Tuzla) au bord d'une riviere paisible, avec un gazon accueillant pour lire puis dormir. Je ne trouve qu'un voie ferree desaffectee. Mais la j'ai les mures, les mirabelles et le soleil couchant. Il me reste un cevap qu'ils m'ont offert, une pomme donnee par le marchand scandalise et des gaufrettes pour demain matin.
Et mon argent bosniaque que je n'ai pas reussi a depenser ! Je le convertirai a la frontiere serbe


Le pays est fertile, de nouveau des plaines par ici. J'ai depasse les tracteurs parques au bord de la route en lisiere des champs, aux charrettes chargees de pasteques, de melons, de poires, de pommes, de tomates. Je les dessinerai la prochaine fois, promis. La, je cherchais mes peupliers... je les avais vu de loin, pourtant. Mais de pres c'etait pas beau.











Mais j'ai vu un hibou cette nuit !












il a fait du sur place a 1 metre de moi !












il verifiait si j'etais pas un rongeur sous mon duvet












eclaire par la lune, sur une voie ferree desaffectee la classe

dimanche 22 juillet 2007

Sarajevo

Sarajevo is surprisingly less impressing as Mostar. Maybe because they had mere willing to clear marks of the war. Mostar kept its ruins ror the tourists ? There are pretty less tourits by here.

I'm lazy to write everything i did note about this country. And wait to scan more of what I draw. On the front page is Mostar.

At the end a picture of me as imam...

Bosnia i Hercegovina !!!!

Everything I wrote before about Mostar was stupid.

War

What could you know, u little tourist? Can you judge ? When you see all those bullets and mortar holes on the damaged houses, the ruins of buildings in construction, poster yith portaits of dead people everywhere, hoy can you judge the tricks for tourists, the superficial girls wanting to fertilize their country, and the youth driving shiny cars ?...

The travel really begins HERE. Here I start to draw again, after more than one zear without willing. Here I feel there is something.

People are tough. Not nice. Well, it depends. When they stop as I hitch-hike, some of them are drunk, or fast, or use violently their brakes in a noisy stop...

vendredi 20 juillet 2007

Mostar

Once again, Upset... Globalization made that there are here more disco cafe than in many capitals. I still haven't seen the old city, because there was so many young girls in mini skirt on the streets that I was constantly hassled until i found refuge in this internet cafe !

Et puis enfin qund je suis arrive de nuit je n'ai vu que les neo-boulevards, pourquoi leur reprocher une night-life dument meritee ? C'est a moi de me reprocher de culpabiliser de me rincer l'oeil ! Donc, harasse de marche et de nage, je me suis pris une biere a un cafe en regardant cette jeunesse courir les discotheques, et fort las, j'ai cherche un endroit paisible ou dormir. J'ai squatte un stade jamais fini, deja en ruine. Au reveil ensuque, je marche a trravers une ville plus paisible, et la je vois les HLM creves d'obus et les balcons cribles d'impacts. C'est la que je me dis que vraiment je n'ai pas a juger. J'arrive a la vieille ville, impressionne par ces minarets restaures, ces clochers moins discrets.

Ici ca commence a devenir authentique. Croates, bosniaques et serbes continuent de cohabiter a Mostar. Qu'est ce qu'on sait de cette guerre ? Eux meme n'ont pas l'air d'y comprendre grand chose... La presence de soldats marocains de l'EUFOR, des graffitis violents ou l'on parle d'Europe = Hitler, ne rassurent pas tout a fait.

Ce serait une honte de filmer ici, deja que je m'interroge sur mes dessins...

Hrovatska

A Zagreb, concert de musique folklo dans la rue. Le seul qui danse bien n'est pas sur scene, c'est un vieux ds la rue. Je pars assez vite, je veux prendre le train de nuit jusqu'a Sarajevo, histoire de dormir en bougeant. Pas de train pour Sarajevo. Trop tard.

Ce sera Split.

Split is not ugly as I thougt. The old center is really impressing, evenm if it reminded me so much Avignon, and was full of tourists. I'm beginning to be upset by ex-Yougoslavia, it's a bit like any mediterranean country...
J'ai deja bien nage ds le lac kitsch de Slovenie, je me jette ds la mediterranee quand meme. Je me perds dans split et prend un bus pour en sortir. Je galere pour partir vers la Bosnie. Peu de routes, peu de trafic. Je me rebaigne dans une grosse riviere un peu assoupie, mais au courant surprenant.

Pour finir J'arrive a Mostar


Au fait, surprise, meme les gros hollandais prennent en stop !
Mais les tracteurs pas encore, mais ca vient je sens ( de toute facon on finit toujours par les doubler)
Et ceux qui font des signes genre je suis plein, je tourne juste apres, c'est rien que pour soulager leur mauvaise conscience... Je le sais, j'en ai double un qui n'etait plus plein, eh ben, il s'est pas arrete... Mais jusque la ca marche bien, un peu mieux qu'en France je dirai meme

Slovenija !

At last in slavian country ! EWven if here looks more like switzerland : nice little houses with couple watering the garden, clean cars and road, nice and peaceful population... I'll come back here in my forties... I've been hitch-hicking until late, and even with my nacked skull, it has worked : girls gave me a lift ( but also in France and Italy, hey ! )

Dans ce pays, je me serai detache "inconsciemment" (je n'ai aucune idee de ou ni comment je les ai perdus) de mes deux objets ayant le plus de valeur : ma camera et ma tente ultra hi-tech de moins d'un kilo. on dira que c'est le destin, je dormirai a la dure et dessinerai/ecrirai plus...

Dommage, le cyber de Milan n'acceptait pas l'USB, il y aurait eu ma photo en Imam, heheheh. On m'a dit deux fois que j'avais une tete de mormon avec mon chapeau, ca fait moins clase tout d suite...

Donc le stop marche meme de nuit en Slovenie, et le type qui va plus loin que Ljubljana, ou je comptais aller, me depose dans un bled nomme ... Bled, ou il y a un joli lac conseille par la jolie slovene qui m'avait deja avance...
Ca me decide pour y aller. Je dors dans mon hamac, je me caille un peu le matin.

Bien kitsch comme il faut, tres zouli, mais plein d'allemands et de hollandais, berk, fuyons.
Un couple de hippies zurichois me ramene a Ljublana, je passe l'apreme avec eux, puis ils me deposent a la bonne sortie. Obstinement j'atteins quasiment la frontiere, de nuit. Je cherche ma tente. A pu...

Lendemain, je fais un aller retour de 300 bornes en stop , jusqu'au bled ou je pense avoir zappe la tente. C'est mort. Je m'acharne, j'atteins Zagreb le soir...

Italija... 16/07, 17/07

Dormi a la belle a Manosque, ville de naissance de mon passeport, moi qui ne crois pas aux signes... Hitch-hiking to Torino, where the cops told me it's impossible to do thi9s on the highway, even in entrances, gas stations, or peages... Took the train to Milano, then slept in the train to Verona, 2 hours in the station of verona, and arrived, at the sunrise in Ora, in the Italian Alps.Hitch hicked thgrough Cortina D'ampezzo and Friuli. Arrived at thebeginning of the evening in ...

lundi 16 juillet 2007

16/07

TROU NOIR A MARSEILLE

Quelques jours de folie avec Bastien. Mes cheveux sont passes dans le trou noir.

Dur de s'arracher de la Panouse. Et de ceux aui y passent ou qui y restent.
8 personnes en moyenne, 120, parfois. Ou un dormeur comme seul habitant comme qd je suis arrive. Mais ce n'etait evidemment pas bastien, que j'ai attendu toute une nuit..

La Panouse est un gd jardin avec plein de terrasses, dont seules deux sont reellement squattees, avec deux petites barraques deglinguees qui font qd meme 8 chambres, le tout dans un joyeux bordel, y compris le jardin ds lequel s'accumulent les elements destines aux sculptures rarement finies, souvent entamees, en generalpas meme commencees.

12/07

"I shall be gone and live or stay and die" Shakespeare

Droga droga droga, z nowu na drodze

Leaving France


The first four persons to give me a lift were arabians. Morad, Nabila, Mohammed... and an other one, anonymous. They got me lost from my way, but talking with them was great, I already felt far. Other traditions, open heart curiosity, frankly in contact, staring in the eyes.Then two cars with french drivers, nice, but the talk was not so free and deep at the same time, i was almost silent.

But this time, they took me big lifts, and in the good direction...

Hitch-hiking, waiting for someone kind enough to give me a lift, I was looking with curiosity the people from my country passing by. Sometimes, I could feel they would never stop at the point i didn't even try to make a sign, because the face they made was enough. But just smiling to those gray people, fearing the others, proud to drive their toy-looking cars made by an industry enjoying to enslave them...

Enough.

Anyway, watching those sad people, I was so haooy not to get in their cars, in which i woul have feel uncomfortable, anxious, just thinking about the end of my promiscuity with this guy.

Hitch-hiking is great

Two notes :
Camping cars seem the best vehicle for an hitch-hiker, but they NEVER stop...
Gorgeous girls often smile to you, but they won't stop, that's too bad.